On peut être en 6ème et avoir déjà l'esprit critique bien affuté, pour ne pas se laisser abuser par les contes de fée de nos ancêtres ou les tentatives culturo-spirituelles vaines.
Prenez justement "Les Fées", de Charles Perrault. L'histoire d'une pauvre fille maltraitée par sa soeur et sa mère, qui croise une fée près d'une fontaine et qui se montre si bonne et si douce avec elle que la fée la récompense en lui offrant le don qu'à chaque parole prononcé, il lui sorte de la bouche une fleur ou une pierre précieuse. Chassée par sa mère, elle rencontre un Prince à qui elle raconte son histoire, qui tombe amoureux d'elle et l'épouse. Happy End.
Zoé, onze ans: "Ouais, enfin... Il a quand même attendu qu'elle lui crache des pierres précieuses et des perles pour tomber amoureux, hein. Alors amoureux..."
Bravo, Zoé. Tu iras loin dans la vie.
Surtout en apprenant à remettre à sa place les mauvaises profs qui se croient drôles.
Prof pleine d'entrain: "Et vu que l'histoire commence à partir de "cette année-là", on encadre les mots "Cette année-là" [à prononcer avec une petite voix nasillarde et un rythme disco bien sûr, ndlblogueuse]"
Aucune réaction des élèves.
Prof pleine de suffisance: "Il faut que j'arrête de faire des blagues, vous ne les comprenez pas..."
Zoé, qui ne perd pas le nord: "Ben si madame, on a compris, mais on va pas rire pour ça quand même..."
3 commentaires:
J'aime cette Zoé !!! :-D
ouah la zoé
elle perd pas le nord
gare à pas non plus lui laisser trop de champ la limite entre esprit et insolence est parfois maigre....
Grrrrr, cette Zoé me rappelle une fille imbuvable que je me suis trainée de la sixième à la troisième, qui rectifiait sans cesse nos profs, parfois sans raison.
Si tu peux : MORDS-LA !
Enregistrer un commentaire